Être confronté quelques minutes à un cheval en liberté peut se changer en une expérience surprenante. Le cheval devient un formidable miroir de nos émotions en agissant comme un révélateur de notre manière d'être avec les autres. L'équicoaching part de ce constat pour mettre en avant notre intelligence émotionnelle et travailler sur la gestion du stress, l'affirmation de soi, le respect des autres.
Les algorithmes s'avèrent un piège pour l'humain parce qu'ils prétendent le libérer en prenant en charge ses désirs. C'est du moins l'angle d'approche commun du thème qui se dégage du présent numéro de XYZ. La revue de la nouvelle, qu'il s'agisse de réalité virtuelle (Cassie Bérard) , d'insinuation d'un autre en soi (David Bélanger), de sites de rencontres (Maude Poissant, Renaud Corbeil), de repousser la mort (David Clerson), ou le passé (Laurence Hélie-Fontaine), de marketing (J. D. Kurtness) ou de surveillance (Françoise Major). Le numéro d'automne est l'occasion de dévoiler le lauréat du Trente et unième concours de nouvelles, Rémi-Julien Savard et sa nouvelle « Si doux » qui adopte le point de vue d'un garagiste esseulé. Hors-thème, Gabriel Laverdière traduit une histoire de Noël de l'auteur ontarien Andrew Hood, Simon Alarie raconte l'homophobie, Pierre Lasry offre une nouvelle campée dans une communauté de Juifs allemands exilés aux États-Unis et Jean-Philippe Martel présente un mauvais côté de la nostalgie.
« Si l'abeille venait à disparaître, l'humanité n'aurait plus que quelques années à vivre. » Albert Einstein.
Depuis la Préhistoire, les sociétés humaines entretiennent - avec l'abeille - une relation ambivalente, faite de crainte et de fascination. Subjugué par son organisation sociale étonnante, l'homme s'est lancé très tôt dans son étude, et a rapidement tenté de la domestiquer. Il a su aménager son élevage, pour prélever le miel qu'elle élabore, le pollen et la propolis qu'elle collecte, la gelée royale et la cire qu'elle fabrique. Il se délecte de ses innombrables miels, aux saveurs si différentes, compte sur la gelée royale, la propolis et le pollen pour améliorer sa santé, utilise la cire dans de multiples applications. Pourtant, cette emprise est toute relative, et l'abeille continue de vivre en colonie, comme elle l'a toujours fait. Ouvrières, reines et bourdons reproduisent les mêmes tâches depuis des millions d'années. L'abeille perpétue aussi, le sait-on assez, la pollinisation d'un nombre infini de fleurs au fil de ses visites, et contribue ainsi - activement - à la préservation des écosystèmes. Cette précieuse alliée sera-t-elle enfin mieux respectée ?
Ce magnifique livre, illustré de près de trois cents photographies, gravures et dessins, propose une promenade dans le monde fascinant des abeilles et de l'apiculture.
Le dossier « Solitudes » du numéro hivernal de Spirale a d'abord été imaginé par Louis-Daniel Godin et Laurence Pelletier, pour « traiter de la solitude sous l'angle d'une enquête philosophique et esthétique », mais la pandémie de Covid-19 les a vite rattrapés. C'est donc à partir « de la contrainte de cette solitude forcée » que le présent dossier a pris forme. Sans porter directement sur les réalités engendrées par la pandémie actuelle, les textes qu'il réunit témoignent de manière oblique de la solitude des derniers mois, qu'il nous faudra désormais mettre au pluriel tant sont riches, complexes et diverses les expériences qui l'ont façonnée. Ce numéro contient également une nouvelle rubrique « Psychanalyse du présent », signée par Nicolas Lévesque et Ginette Michaud, un portfolio conçu par Sophie Jodoin (visuels) et Céline Huyghebaert (texte), et les critiques d'Isabelle Décarie, Marilyne Lamer, Rebecca Leclerc, Sherry Simon, Pierre Popovic, Laurence Perron, Martin Hervé, Camille Toffoli, Khalil Khalsi, Clément Willer et Thomas Carrier Lafleur. (source : Spirale)
Grataron d'Arêches, pogne de Romans, cardon, bouche rouge, tarte au quemeau, pormonier, boudin d'herbe, chapons et poulardes de Bresse... Porteurs d'une étonnante diversité biologique et culturelle, les « produits de terroir » foisonnent aujourd'hui dans tous les secteurs agroalimentaires. Depuis 1992, l'Europe réglemente la protection de leur nom. Ce dispositif, qui se répand comme une traînée de poudre, conjugue une origine géographique et des qualités particulières. Sur quels critères repose cette qualification ? Quel est le contenu de la relation à un lieu ? Comment prendre en compte la tradition, l'histoire, les savoirs et les pratiques, la culture locale en un mot ? De plus en plus, notre société tend à associer étroitement la valorisation de ces productions à leur dimension patrimoniale : un patrimoine vivant, synonyme de revitalisation et de trajectoire dynamique pour peu que les acteurs locaux en décident. Mais ces charcuteries, fromages, huiles, fruits ou légumes, dont l'existence est intimement liée à la consommation locale, sont aujourd'hui très convoités. Ils doivent se frotter aux normes d'hygiène, aux stratégies commerciales des grandes enseignes, à l'industrie agroalimentaire. Que reste-t-il alors de la dimension culturelle qui signe leur spécificité ? Un voyage savoureux, de la région Rhône-Alpes au Trás-os-Montes, de la Catalogne à l'Emilie-Romagne, ponctué par l'évocation des modes de fabrication et des usages alimentaires...