Décembre 2013, le tribunal de commerce de Caen décide de rayer du paysage économique l'entreprise Jeannette qui fabrique les fameuses madeleines depuis plus de 164 ans. N'écoutant que leur audace, les salarié(e)s occupent l'usine, allument les fours et relancent la production. Ce livre, qui se lit comme un roman, est le récit d'une lutte exemplaire pour sauver une marque, un savoir-faire et les emplois des Jeannette.
La Maison maternelle départementale s'est installée au château de Bénouville en 1928. Elle a vu naître des milliers d'enfants. L'établissement a évolué au cours des ans et s'est diversifié : préventorium, pouponnière, centre d'apprentissage, IMP, etc. Tous ceux qui sont passés dans ces murs pourront retrouver dans ce livre des souvenirs communs, grâce aux nombreux témoignages et documents d'époque.
Des livres de Maupassant aux tableaux de Caillebotte se dégage une étonnante impression d'unité à travers l'instantané des thèmes. Chaque roman de l'écrivain pourrait être un tableau, et chaque tableau du peintre pourrait être un roman...
From Maupassant's books to Caillebotte's paintings, through the themes snapshot, an astonishing unity impression appears. Each novel by Guy de Maupassant could be a painting, and each Gustave Caillebotte's painting could be a novel...
Après les destructions de 1944, des milliers de Caennais ont vécu dans des baraquements et des hébergements précaires. Dans l'ancienne caserne Claude Decaen, le « 43 », principal pôle caennais de cette vie « en attente d'un monde meilleur », s'est forgée une partie de l'identité caennaise. En libérant la parole des anciens habitants, les auteurs ont cherché à restituer ce qui se cache derrière le grand silence des civils de l'après-guerre, en Normandie.
Au début du XXe siècle, à quelques kilomètres de Caen, perchée sur un plateau calcaire, une cité ouvrière obéissant aux principes du paternalisme industriel va naître à côté de la SMN. Quatre générations de femmes et d'hommes vont y constituer une communauté jusqu'aux années 80. Cet ouvrage propose de découvrir la vie quotidienne de ces familles unies par le travail dans une cité jardin unique par sa taille et sa configuration dans le Calvados.
Olivier Mériel a exploré le monde du rail en Basse-Normandie. Il a ramené de son voyage des clichés qui font de l'univers du chemin de fer une enclave de l'imaginaire au beau milieu de la réalité : salle des pas perdus où le temps semble suspendu, quais déserts entre deux passages de convoi, lumières du dépôt en mille éclats... En chemin, le photographe est descendu du train pour immortaliser les cheminots.
L'Apothéose de la canaille étonne aujourd'hui. En 1885, son effet pouvait être sidérant pour les contemporains des événements évoqués. Le tableau rassemble de façon spectaculaire toute une imagerie destinée à montrer la Commune de Paris comme une oeuvre de pillage, de destruction et de violence. Il en résulte une scène grotesque, cruelle, et en même temps grandiose, à la manière des peintres académiques de l'époque. C'était l'oeuvre d'un artiste réputé pour la tendresse et la délicatesse de ses travaux pour l'enfance : Maurice Boutet de Monvel. Au tournant du siècle, une nouvelle crainte succède à l'épouvante face à l'émeute, celle des grèves et de la violence ouvrière. Les scènes représentées permettent la compréhension mais servent le plus souvent à alimenter la peur.
Catalogue de l'exposition Le Goût de l'Égypte, voyageurs normands au pays des pharaons qui a lieu du 2 avril au 18 septembre 2016 au Scriptorial d'Avranches dirigée par Julie Romain, directrice des musées Itinéraire ponctué par le destin de grands hommes, ce catalogue revient sur la redécouverte de l'Égypte antique par les Occidentaux, du fantasme des premiers récits de voyage à une approche plus scientifique de la civilisation pharaonique.
En partenariat avec le musée d'Art et d'Histoire d'Avranches
Près d'une dizaine de moulins à eau ont écrasé le blé à Caen, du XIe au XIXe siècle. Avec la révolution industrielle, deux minoteries les remplacent, détruites en juin 1944. Seule la minoterie Lemanissier-Dupuis est reconstruite et devient la plus grande minoterie de l'Ouest. Absorbée par le groupe coopératif Axiane, elle demeure aujourd'hui la seule activité industrielle sur la pointe de la presqu'île de Caen. Ce livre apporte une nouvelle vision de l'histoire de Caen à travers une activité économique qui a traversé les grands événements : guerre de Cent Ans, Révolution française, Seconde Guerre mondiale...
Un voyage entre héritage et modernité, histoire des hommes et espace en évolution, la communauté d'agglomération Caen la mer se dévoile sous un angle inattendu pour offrir au lecteur l'opportunité de se pénétrer de l'esprit des lieux.
Le pont Colbert fut construit à la fin du XIXe siècle par l'ingénieur Alexandre pour relier deux quartiers e la ville séparés par le chenal qui donne accès au port de commerce.
Anachronique, sa structure métallique est pourtant indissociable du paysage urbain dieppois et solidement ancrée dans l'imaginaire des habitants du Pollet.
A l'instar de Picassiette à Chartres, Euclides da Costa, Portugais d'origine, a construit autour de sa maison, en Normandie, des chapelles décorées d'éclats de faïence et de verre.
De mosaïque en mausolée, les cerfs aux aguets et les oiseaux pétrifiés nous initient au mystère de cet homme qui, de 1957 à sa mort en 1984, ne fit qu'un avec son jardin.
Ce livre s'inscrit dans une chronologie limitée qui va de l'introduction de l'amiante en 1886 dans une filature du département de la Manche jusqu'à l'ouverture de l'usine « moderne » de Condé-sur-Noireau en 1960. Son ambition est d'éclairer les circonstances qui ont amené l'importation de l'amiante en Normandie, devenue ainsi région pionnière dans la transformation des fibres de cette roche. La période observée permet de montrer les multiples applications de l'amiante mais aussi d'évoquer la naissance d'une question dramatique de santé publique qui entraînera l'interdiction de l'amiante en France, en 1997.
Dominique Bussillet nous entraîne dans le sillon de deux écrivains : Octave Mirbeau et Émile Zola. Quoique de sensibilités différentes, ces deux hommes n'ont pas hésité à prendre fait et cause pour les peintres impressionnistes rejetés par la critique de l'époque. Même s'ils n'ont pas le même regard sur les toiles qu'ils admirent, sur les peintres qu'ils soutiennent, la force de leur engagement les rassemble. Le livre est illustré notamment du tableau de Renoir, Le déjeuner des canotiers, de ceux de Manet, Argenteuil et Chez le père Lathuille et, bien sûr, du portrait de Zola par Cézanne.
From the impressionism's birth, Octave Mirbeau and Emile Zola will support with strength this great freedom of colors and forms, this big growing movement for which they're going to write a lot.
Chaque tableau a son histoire ; en dévoiler les péripéties permet au spectateur un regard plus attentif. L'atelier de l'artiste, pastel de Charles Léandre, acquis par la ville de Vire, est exposé au musée de Vire depuis peu. Il doit beaucoup aux mécènes qui se sont penchés sur lui. Mais surtout, il est révélateur de l'univers du peintre, de ses goûts, de ses méthodes, de ses affections. Quoi de mieux qu'un atelier d'artiste pour expliquer une oeuvre ?