Le livre La « révolution écologique » est de retour. Apparue dans les années
1970, l'expression revient en force depuis 2007, diversement remise au goût du
jour par Jacques Chirac, Dominique Voynet ou le Grenelle de l'environnement de
Nicolas Sarkozy. On ignore pourtant souvent que la paternité de la formule
revient à un rédacteur et dessinateur de Charlie Hebdo, Pierre
Fournier, artisan oublié de la contestation écologique en France, inspirateur
du combat antinucléaire et fondateur de la revue La Gueule Ouverte. En homme
discret et rétif au militantisme, il préférait rester dans l'ombre ; son
parcours témoigne pourtant de ses aptitudes à devenir, suivant le mot de
François Cavanna, l'« apôtre de l'écologie ». C'est la brève période de son
engagement public, de 1969 à sa mort brutale en 1973, que retrace ici
l'historien Patrick Gominet. Au sein du journal Hara-Kiri, le « barbu
sinistre » en costume-cravate-chapeau, cabas de légumes biologiques au bras,
fait figure de curiosité. La bande libertaire finit pourtant par l'adopter, lui
et ses dessins et chroniques qui tentent de concilier une double : défendre la
nature en s'appuyant sur les acquis de Mai 68. Ce récit vivant et documenté,
fondé sur des recherches approfondies dans les archives personnelles de
Fournier, sera illustré par un choix de dessins et de chroniques du « prophète
de l'écologie », sélectionné en collaboration avec Danielle Fournier. Les
auteurs Patrick Gominet est historien et enseignant à Montpellier. Auteur de
travaux universitaires sur le mouvement écologique, il a transmué son ancien
militantisme en une activité de recherche et d'écriture. Danielle Fournier,
épouse de Pierre Fournier, travaille à garder vivante la mémoire de celui qui
fut « tout à la fois dessinateur, journaliste et pamphlétaire, mêlant la
jouissance du dessin au sarcasme de l'écriture ». Elle a publié en 2003 aux
Cahiers dessinés un recueil de dessins intimes et inédits de Fournier, Carnets
d'avant la fin du monde.
Qu'est ce qu'un Bolot occidental ? Petit mammifère proche du chien, le Bolot, doté d'une libido effrénée qui le voit sauter sur tout ce qui bouge, s'angoisse de voir baisser sa fertilité. Chaque portée engendrée par lui ne compte guère plus de 20 à 30 individus contre une cinquantaine avant les émissions de CO2. Ce déplorable état de fait le conduit à tous les subterfuges pour s'installer dans une superbe réserve pour animaux en voie de disparition.
Publié dans le Sauvage, l'une des premières revues consacrée à l'écologie, le Bolot est, avec 20 ans d'avance, une satire mordante de l'orthodoxie de ce que l'on appelait pas encore les khmers verts.
Comment présenter L'An 01 ? Est-ce une bande dessinée de Gébé, un film de Jacques Doillon, un mouvement, une utopie ?
En 1970, Gébé publie ses premières planches, et dans Charlie Hebdo l'aventure commence.
Le premier livre qui les recueille paraît un an plus tard. Ensuite, c'est un film, que Jacques Doillon réalise, avec la participation d'Alain Resnais, de Jean Rouch, et de nombreux acteurs et amis : Coluche, Miou-Miou, Gotlib, Stan Lee.
L'An 01, c'est l'envie d'en finir pour de bon, mais sans violence, avec une société morne et matérialiste, vendu comme un horizon indépassable. "On arrête tout", là, maintenant, et on imagine, au fur et à mesure, le monde à venir. Le tout avec poésie et humour, avec une liberté et une joie qui ne manque pas de rafraîchir nos cerveaux engourdis. Pendant toute la durée de réalisation du film, Gébé dessine, dans ses planches, le film en train de se faire, prolonge le travail, répond au lecteur, rend compte de l'enthousiasme général. Le film, c'est l'Utopie en train de se faire, L'An 01 qui commence. La bande dessinée, elle c'est le carnet, la mémoire de cette révolution en marche. Le monde entier participe au film. Le scénario paraît en feuilleton dans Charlie Hebdo. Pour la première fois, les planches de Gébé et le film de Jacques Doillon seront disponibles de conserve. Écologie, amour, refus des rapports marchands, réinvention de soi et de la société : et si L'An 01 commençait pour de bon ?
Auto-proclamé « blog BD extrémiste d'une végétalienne humaine pour la libération animale », Insolente Veggie est un blog plein d'humour et de succès qui sévit sur la toile depuis 2008. Premier album de bande dessinée consacré et dédié aux végétaliens extrémistes et très très méchants.
- L'album reprend des dessins qui ont fait le succès du blog Insolente Veggie et propose aussi de nombreux inédits.
- L'auteure aborde avec humour et esprit militant ce qui fait le quotidien des végétariens, des végétaliens et des vegans aujourd'hui :
- végétarisme, végétalisme, véganisme - écologie - carnisme, spécisme, antispécisme - lait, oeufs - viande, élevage, abattage - corridas, cirque, chasse, zoos - vivisection
L'environnement doit être une préoccupation de tous les instants, dans chaque geste de notre quotidien. Le climat, tel que nous le connaissons aujourd'hui est en réel danger. Rejet de gaz à effet de serre, hausse des températures, fonte des zones glacières, disparition d'écosystème autant d'éléments catastrophiques dont il faut prendre conscience dès aujourd'hui. Près de 120 auteurs de bande dessinée l'ont d'ores et déjà compris. Répondant à l'appel de Greenpeace, association de protection de l'environnement, ils ont réalisé un dessin, une planche, une courte histoire ou une illustration. Scénaristes ou dessinateurs, ils nous offrent leur vision de l'écologie, leurs crainte pour l'environnement ou leurs solutions pour empêcher que nos enfants soient les héritiers de nos imprudences. Lors du festival d'Angoulême 2003, une exposition et une vente aux enchères s'était tenu au profit de l'association. A présent, vous aussi vous avez l'occasion de concilier un geste écologique et un plaisir graphique en achetant ce recueil édité sur papier recyclé, une première dans le monde de l'édition de la BD ! Il rejoindra ainsi un autre grand projet de Greenpeace « Maisons d'éditions pour les forêts ». Une belle occasion de devenir citoyen du monde !
Greenpeace agit partout dans le monde pour sauver le climat de notre planète. Que ce soit dans les couloirs des grandes conférences internationales ou lors d'actions non-violentes, Greenpeace exige des gouvernements et des industriels qu'ils assument leur responsabilité dans la perturbation du climat mondial et prennent des mesures pour l'enrayer. Au même temps Greenpeace accentue la promotion de solutions de rechange fondées sur les économies d'énergie et des alternatives réalistes.
Dans ce nouveau tome, Robert et Raymonde découvrent l'écologie, d'un point de vue consommateurs (avec les lampes basse consommation, le tri sélectif, etc.). Raymonde est plutôt une adepte, contrairement à Robert qui se révèle être contre.
Traits de plume et d'esprit : la force du noir et blanc au service de longs récits à forte personnalité.