David Hockney est l'un des artistes anglais les plus influents des XXe et XXIe siècles, au travers du pop art puis du courant de l'hyperréalisme, où se mêlent peinture aux couleurs acidulées et précision photographique. Depuis 2019, le peintre a quitté la Californie pour s'installer en Normandie.
Une grande exposition internationale consacrée à l'oeuvre de l'artiste contemporain, peintre, graveur, photographe et théoricien de l'art est réalisée par la ville d'Aix-en-Provence au musée Granet, et celle de Londres aux musées nationaux britanniques de la Tate.
Les oeuvres, présentées à travers une approche chronologique, sont conservées en collection publique et couvrent l'ensemble de sa carrière. Première étape d'une itinérance européenne, cette exposition sera à l'affiche en Italie et en Autriche après l'Angleterre et la France.
HOKUSAÏ. Voyage au pied du mont Fuji offre l'occasion d'explorer le paysage dans l'oeuvre d'Hokusai.
L'ouvrage présente plus de 120 estampes de la collection Georges Leskowicz, issues de séries remarquables : Trente-six vues du mont Fuji, Ponts célèbres et Cascades, Véritables miroirs des poètes chinois et japonais, Cent poèmes à la nourrice. La route du T kaid et ses cinquante-trois stations sont appréhendées à travers la série moins connue des Clochettes de la route et une Vue d'ensemble en surplomb. Apparaissent dès lors l'originalité du maître et son approche éclectique du paysage, tant dans sa manière de le composer - empruntant aux traditions chinoise, japonaise et occidentale -, dans le recours au bleu de Prusse et à une grande variété de formats, ou encore dans son choix évident de donner toute sa place à l'homme, saisi dans des scènes de voyage ou dans ses activités quotidiennes.
Les estampes pour éventails comptent parmi les plus rares de l'oeuvre gravé de Hiroshige (1797-1858), le dernier grand imagier japonais de l'époque d'Edo. Destinées à décorer un accessoire du quotidien réalisé en bambou, ces sublimes gravures éphémères couvrent une large palette de thèmes : sites célèbres d'Edo et des provinces du Japon, portraits féminins, scènes du théâtre kabuki, parodies humoristiques ou encore compositions de fleurs et d'oiseaux. La fondation Georges Leskowicz possède l'une des plus importantes collections de ces feuilles d'éventails, avec environ cent-vingt pièces dont un tiers sont uniques. Reproduites pour la première fois, ces oeuvres sont accompagnées de commentaires et mises en perspective dans l'histoire de la gravure pour éventails au Japon.
Célèbre pour ses monochromes et pour le fameux bleu outremer qu'il a fait breveter (International Klein Blue), Yves Klein (1928-1962) est assurément l'un des protagonistes de l'art de la seconde moitié du XXe siècle. Judoka émérite, organisateur d'« actions-spectacles », Yves Klein a transformé ses modèles en « Pinceaux vivants », réalisé des « Peintures de Feu », imaginé des oeuvres immatérielles et participé à sa manière à la conquête de l'espace. Il a également beaucoup écrit et son activité est documentée par des photographies, des films et des enregistrements sonores. Ainsi l'artiste a bel et bien construit son propre mythe, la création de son oeuvre ne faisant qu'un avec la création de soi.
Mettant en regard ce récit public avec la dimension plus personnelle et intime de son oeuvre, cet ouvrage explore les liens entre le vécu de l'artiste et ses créations. Au fil des pages, ce livre nous invite parmi les intimes d'Yves Klein - ses parents, peintres, ses modèles et collaboratrices, son cercle d'amis avec lesquels il échange et crée - afin d'explorer de près sa vision de l'art, son sens de l'humour, ses relations avec la religion et la spiritualité, jusqu'à son aspiration ultime vers l'« immatériel ».
Le 15 juin 1722, durant l'intermède de la Régence commencé au décès de Louis XIV le 1er septembre 1715, la Cour revient à Versailles et Louis XV, alors âgé de douze ans, retrouve les lieux qui ont bercé sa première enfance. Quelques mois plus tard, le 25 octobre, le sacre du jeune roi à Reims ouvre un long règne de plus de cinquante ans qui voit l'affirmation du modèle culturel et artistique français dans le reste de l'Europe et ce grand basculement vers la modernité dont Louis XV est le héros mélancolique.Au-delà de l'image publique du roi, cet ouvrage publié à l'occasion du tricentenaire du retour de la Cour à Versailles s'attache, au travers de la réunion d'oeuvres exceptionnelles provenant de collections du monde entier, pour beaucoup inédites ou jamais encore présentées en France, à apporter une lumière nouvelle sur le personnage et à saisir toute la complexité de l'homme derrière le monarque. Qui est Louis XV, quelle était sa personnalité, son mode de vie ? Qui composait son entourage ? Où le portaient ses passions ? Quels étaient les arts de son temps, son goût personnel et dans quel univers évoluait-il au quotidien ?
Caractérisé par la domination de la ligne courbe, le style rocaille plus communément nommé « style Louis XV » s'est épanoui et a rayonné en France entre les années 1720 et les années 1760. Touchant toutes les formes d'art, il s'est particulièrement imposé dans les domaines complémentaires que sont le décor intérieur et les arts décoratifs. Ébénistes, menuisiers, sculpteurs, orfèvres, fabricants de bronze, serruriers d'art ; manufactures de porcelaine, de faïence, de soierie ou de tapisserie ; et bien d'autres corps de métiers encore, adoptèrent les formes et les figures issues de l'imagination féconde des ornemanistes qui s'inspirèrent de la nature, plus particulièrement des mondes aquatique et minéral.
À travers de nombreuses illustrations, le présent ouvrage s'attache à exposer les différentes expressions de ce style, ainsi que ses différentes phases.
Le musée Rodin conserve plus de 1000 antiques provenant d'Égypte, statues et figurines, éléments de décors funéraires, objets mobiliers, vases, tissus coptes, etc. Cette collection a été réunie par un artiste hors du commun, est en grande majorité inédite et conservée en réserve. La période d'acquisition des objets - entre 1893 et 1917 - correspond à un âge d'or pour la constitution des collections d'antiquités égyptiennes. Elle apporte un nouvel éclairage sur l'artiste et l'homme Rodin qui a utilisé certains objets égyptiens dans son oeuvre, comme des réminiscences u comme des matériaux de son oeuvre, en les intégrant dans ses créations.
Le Musée de Montmartre donne la parole à une femme oubliée, pourtant témoin intime d'une époque : celle de la bohème montmartroise et de la naissance de l'art moderne. Pour la première fois, une exposition et un livre sont consacrés à Fernande Olivier, modèle, écrivaine et artiste.
Cet ouvrage, étayé d'archives rares, analyse et contextualise ses écrits Picasso et ses amis (1933) et Souvenirs intimes (1988). Fernande y livre un récit touchant sur la condition féminine de son temps et dévoile l'intimité du Bateau-Lavoir : Apollinaire, Braque, Derain, Laurencin, Le Douanier Rousseau, Matisse, Max Jacob, Van Dongen et celui avec qui elle partagea sa vie de 1904 à 1912, Pablo Picasso.« Les livres concernant les artistes, peintres et littérateurs, dont je vais parler, sont muets sur leur intimité, pour la raison essentielle qu'ils n'ont raconté que ce qu'il plaisait aux intéressés de dévoiler publiquement. J'ai vécu avec eux, plus près d'eux que n'importe qui, puisque chez Picasso c'était aussi chez eux (...) J'ai vécu de leur existence, je les ai vus vivre, penser, souffrir, espérer et surtout travailler ; vivant, pensant, souffrant, espérant avec eux. Je peux donc, sans craindre de voir mal interpréter mes souvenirs, montrer leur vie secrète et laborieuse. » Fernande Olivier, Picasso et ses amis, 1933.
Considéré dès le XVIIe siècle comme le fondateur de l'école française de peinture, Poussin est aujourd'hui célèbre pour ses tableaux austères, où la rigueur des lignes le dispute à la profondeur des sujets. Mais beaucoup ignorent que Poussin fut à son arrivée à Rome en 1624, et même dès avant, un peintre poète conteur de la toute-puissance de l'amour, du bonheur qu'il inspire et des souffrances qu'il inflige. Rares sont les peintres à avoir traduit avec une touche aussi libre et sensuelle et dans des compositions aussi audacieuses l'érotisme des corps, les plaisirs de l'ivresse et l'intensité des désirs. Rares sont ceux à avoir fait du thème de l'amour le fil conducteur de leur oeuvre : Poussin s'y emploie depuis La Mort de Chioné de Lyon, son premier tableau connu, peint vers 1622, jusqu'à sa dernière peinture, l'Apollon amoureux de Daphné du Louvre, ultime méditation sur l'amour à l'heure de la mort.
Au fil de plus d'une cinquantaine d'oeuvres, c'est à ce Poussin méconnu, voire interdit, que cet ouvrage rend hommage.
En 1781, la reine Marie-Antoinette fait exécuter une série d'albums d'aquarelles qu'elle destine à ses proches, et à son propre usage. Réalisées sous la direction de l'architecte Richard Mique, les aquarelles rassemblent plans, élévations et vues pittoresques du domaine du Petit Trianon. En 2016, le château de Versailles a acquis cet album, que Marie-Antoinette conservait dans sa propre bibliothèque : Temple de l'Amour, Belvédère, Grotte, Jeu de Bague ou Petit Théâtre. Cet album est aujourd'hui classé Trésor national.
Comment devenir artiste lorsqu'on est née femme, à une époque où celles qui appartiennent au « deuxième sexe » ne peuvent accéder à l'École nationale des beaux-arts ? C'est au tournant des XIXe et XXe siècles que les femmes peintres et sculptrices vont lutter pour être reconnues comme des artistes à part entière, passant comme Suzanne Valadon du statut de modèle à celui de peintre accomplie.
Coréalisé par le monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse et le musée des Beaux-Arts de Limoges, cet ouvrage, Valadon et ses contemporaines, révèle le rôle méconnu des femmes dans les révolutions artistiques de la modernité naissante de 1880 à 1940, en réunissant près de 50 femmes artistes.
Célèbres comme Camille Claudel, Marie Laurencin, Sonia Delaunay ou Séraphine de Senlis, et d'autres moins connues, elles démontrent que le talent artistique n'a pas de genre.
Issachar Ber Ryback (1897-1935) est un artiste majeur de l'avant-garde juive des années 1910-20, élève d'Alexandra Exter et l'un des principaux animateurs de la Kultur-Lige - organisation créée à Kiev en 1918, dédiée à la construction et au rayonnement d'un nouvelle culture juive, fondée sur la synthèse des traditions culturelles nationales et mondiales.
L'ouvrage se concentre sur la période avant-gardiste de l'oeuvre de Ryback, s'étendant de 1916 (l'année de son voyage avec El Lissitzky dans les bourgades biélorusses pour réaliser des croquis de synagogues, collecter et copier des oeuvres de l'art populaire juif) à 1926 (l'année de son arrivée à Paris).
Sur tous les continents, de nombreuses civilisations ont cherché à conserver intègre le corps de leurs défunts : Égypte pharaonique, bien entendu, mais aussi populations andines, amazoniennes, d'Asie du Sud-Est, d'Océanie, d'Afrique subsaharienne...
Que signi?ent ces pratiques d'embaumement souvent très ritualisées et parfois très techniques ? À quelles croyances se rapportent ces corps incorruptibles ? Que nous apprennent les momies sur les conditions de vie (et de mort) des populations du passé ?
Écrit par les meilleurs spécialistes, ce catalogue très didactique fait le point sur les dernières connaissances autour des momies, et permet de mieux comprendre la richesse et la variété de ces chemins vers l'éternité.
Sous le Haut patronage de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (Institut de France).
Quand s'ouvre le règne de Manuel Ier, en 1495, le royaume de Portugal, tourné vers l'Océan, jouit d'un emplacement stratégique, à la croisée des axes commerciaux vers la façade atlantique et vers la Méditerranée. Le perfectionnement de la cartographie et des techniques de navigation permet aussi d'ouvrir de nouvelles voies maritimes vers l'Inde et le Brésil, bouleversant à jamais les frontières du monde connu. Carrefour du monde, Lisbonne est une capitale multiculturelle où affluent les richesses mais aussi des idées nouvelles et des hommes venus de loin.
Au sein d'une cour raffinée, la production artistique fait écho à cette ouverture sur le monde ; les ateliers lisboètes, soutenus par la commande royale, adoptent une nouvelle manière de peindre, opérant une synthèse très originale entre les inventions picturales de la Renaissance flamande et italienne et la culture portugaise. C'est au talent des peintres portugais de la première moitié du XVIe siècle, et à ce moment crucial de l'histoire de la peinture européenne, que cet ouvrage entend rendre hommage.
« Dans ma peinture, on voit cette incertitude, ce labyrinthe terrible. C'est mon ciel ce labyrinthe, mais peut être qu'au milieu de ce labyrinthe on trouvera une toute petite certitude. C'est peut-être ça que je cherche. ».
VIEIRA DA SILVA, 1980.
« Je n'aime pas en général les oeuvres qui affichent leurs complications. Je préfère les oeuvres épurées mais qui laissent pressentir, deviner au loin, la complexité des choses du monde. ».
VIEIRA DA SILVA, 1987.
Dans ce XIXème siècle qualifié de « siècle de papier », les arts graphiques ont occupé une place de choix dans l'oeuvre des artistes représentés dans les collections du musée d'Orsay.
En raison de la fragilité des oeuvres sur papier à la lumière, la majeure partie de ces feuilles sont conservées en réserves, consultables uniquement sur rendez-vous, et donc restent encore à être découvertes par le grand public.
Le catalogue propose un cheminement par et à travers l'imaginaire des artistes, sans les enfermer dans des mouvements et en tissant un dialogue plutôt par association libre entre leurs dessins. Ainsi le terme d'arpenteur se réfère-t-il au mouvement : celui de la main qui trace des lignes. Tracé, trajet, retours, repentirs, reprises sont partie intégrante du dessin, sans chemin déterminé : le dessin comme lieu d'expérimentation, d'hésitations, où le doute reste visible. On y percevra le cheminement de l'artiste, cheminement qui pourra aboutir à autre chose, à un tableau, un décor, une sculpture, un objet, une architecture, mais le plus souvent le cheminement reste sans but, ou sans but autre que de dessiner mieux, mieux saisir la forme, mieux donner corps à ses rêves, parfois pur plaisir et délassement. « Arpenteur » traduit donc l'idée du dynamisme du dessin, de sa dimension inchoative et progressive. Le catalogue est aussi une invitation au voyage, moins au voyage pittoresque qu'au voyage dans l'imaginaire. Les « rêves » sont entendus au sens large, de monde intérieur, d'onirisme, de songe, rêverie et imagination créatrice. Les artistes dessinent « la carte du monde imaginaire (qui) n'est tracée que dans les songes » (Charles Nodier, Rêveries). Ils pénètrent la « seconde vie » qu'est le rêve et percent « ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. » (Gérard de Nerval, Aurélia). Grâce au pouvoir de l'imagination, ils créent « un monde nouveau » apparenté avec l'infini (Charles Baudelaire, Salon de 1859, III, « La reine des facultés »).
Les installations, photographies, films, sculptures ou encore performances de Nicolas Floc'h questionnent une époque de transition où les flux, la disparition et la régénération tiennent une place essentielle. Depuis une dizaine d'années, un travail centré sur la représentation des habitats et du milieu sous-marin a donné lieu à une production photographique documentaire liée aux changements globaux et à la définition de la notion de paysage sous-marin. À partir de projets au long cours, nourris d'expériences, de recherches scientifiques et de rencontres, naissent des oeuvres ouvertes, ancrées dans le réel, où les processus évolutifs tiennent la première place.
À la Renaissance comme auMoyen Âge, l'héraldique est présente dans tous leslieux et dans toutes les couches de la société : elle en est à la fois le marqueur d'identité et le miroir qui en reflète les mentalités.
Conjuguant des textes d'une grande variété thématique avec un grand choix d'oeuvres d'art de toutes techniques, cet ouvrage sepropose d'enéclairer les différentes formes d'emploi tout au long du XVIesiècle français. Armoiries, devises, emblèmes, chiffres et livrées, loin de relever d'unlangage exclusif et crypté, composent un ensemble chatoyant qui accompagne les moments d'exception aussi bien que le décor du quotidien.
Des chambres successives occupées par Louis XIV au château de Versailles, la dernière réaménagée à partir de 1701 demeure la plus emblématique. Son emplacement au centre de l'appartement royal donnant sur la cour de marbre a la force du symbole : elle est le point de départ de la course du Soleil. Dans cet espace somptueux, dominait la peinture ténébriste, choix délibéré du roi témoignant de ses goûts variés. Les quatre évangélistes, Saint Matthieu, Saint Luc, Saint Jean et Saint Marc, le Denier de César peints par le meilleur des Caravagesques français, Valentin de Boulogne, et Agar et l'ange par Giovanni Lanfranco ornent de nos jours encore la partie haute du décor, l'attique.
Souvent qualifié de « fauve méditerranéen », Charles Camoin (1879-1965) s'est inscrit, par ses liens avec Paris et la bohème montmartroise, dans le cercle de l'avant-garde internationale. Affilié au fauvisme, lié à Matisse, Marquet et Manguin, il n'a pour autant jamais renoncé à son indépendance artistique : « En tant que coloriste, j'ai toujours été et suis encore un fauve en liberté ».
Cet ouvrage permet de redécouvrir l'oeuvre du peintre en intégrant une centaine de tableaux et dessins, dont certains inédits. Il approfondit différents épisodes historiques et thématiques de la vie de l'artiste et analyse l'évolution de son langage pictural, fondé sur la sensation colorée.
Often described as the 'Mediterranean Fauve', Charles Camoin (1879-1965)- through his links with Paris and the bohemian life of Montmartre-joined the circle of the international avant-garde. Despite his affiliation with Fauvism and his friendship with Matisse, Marquet and Manguin, he never abandoned his artistic independence: 'As a colourist, I have always been a free Fauve'.
This catalogue will enable visitors to rediscover the painter's work, and will feature one hundred paintings and drawings, some of which have never before been exhibited. It takes a closer look at some of the main historical and thematic episodes in the artist's life, and analyses the developments in his pictorial language, based on the sensations of colour.
Embrassant une vaste période, des années 1910 aux années 1960, l'histoire du modernisme portugais, dont le poète Fernando Pessoa fut la figure tutélaire et son principal fondateur, se déroule entre le Portugal et Paris : la capitale française, centre artistique international depuis le XIXe siècle, attire les Portugais en quête de modernité. Cette histoire méconnue s'insère dans un contexte international bien plus vaste et met en lumière, à partir d'artistes de générations et de styles différents, un modernisme de tous les pays, de tous les continents. Richement illustré, avec plus d'une centaine d'oeuvres d'artistes portugais célèbres ou peu connus en France, mais qui tous ont contribué à l'art moderne lusitanien comme international, cet ouvrage nous amène à déplacer notre regard, à le faire voyager, et à penser l'histoire de l'art en dehors de ses grandes figures.
Oeuvres de Sarah Affonso, Jose´ de Almada Negreiros, Ma´rio Cesariny, Anto´nio Dacosta, Robert Delaunay, Sonia Delaunay-Terk, Ofe´lia Marques, Santa Rita Pintor, Amadeo de Souza-Cardoso, A´rpa´d Szenes, Eduardo Viana, Maria Helena Vieira da Silva.
Sous l'apparence d'une extrême simplicité, la maison permet de développer de multiples images personnelles, des conceptions idéologiques et architecturales, des modes d'existence ou des choix de vie, des projections imaginaires ou des métaphores, des projets irréalistes ou des rêves d'une extrême concrétude, des souvenirs vrais ou faux portés par des perceptions sensorielles et corporelles d'une richesse infinie.
Les oeuvres d'Absalon, Magnus Gramén, Wolfgang Laib, Maude Maris et Tatiana Trouvé apportent un contrepoint conceptuel et contemporain à l'approche d'apparence plus intimiste et spontanée proposée par les artistes de la collection Sainte-Anne, entre la fin du XIXe siècle et les années 2000.
Erro, artiste islandais, est considéré comme un des pionniers du mouvement de la Figuration Narrative. Mais son oeuvre extrêmement prolifique est à la fois pop et baroque. Par une technique (très) académique il mélange des images de sources diverses. Il élabore ainsi une narration infiniment complexe et laisse au spectateur une liberté d'interprétation.
Les collages qui sont l'étape préparatoire de ses peintures associent des personnages de BD à des hommes politiques des hommages aux grands peintres à des fresques antiques des photos d'actualité à des symboles sociologiques... Erro dépasse les frontières du Pop Art. Son style ne peut être considéré comme appartenant au Surréalisme à l'Hyperréalisme ou même au Réalisme Social... mais son travail réunit des éléments de chacun de ces mouvements artistiques.
Cet ouvrage clôt l'ensemble des événements ayant eu lieu à l'occasion de « Picasso-Méditerranée ». Son contenu retranscrit les sujets de réflexion exhumés et développés au cours des expositions et des quatre séminaires de la manifestation, et propose des ouvertures plus larges sur le rapport conceptuel qu'entretenait Picasso avec la Méditerranée.
Les textes, essais transversaux, notices biographiques de lieux et de personnages, focus d'expositions et de sujets thématiques, sont accompagnés d'une illustration généreuse et de cartes blanches commandées à des créateurs contemporains.
Ces grands ensembles permettent de reconsidérer l'oeuvre de Picasso sous le prisme de la Méditerranée et des lieux emblématiques qui associent cet espace vécu et rêvé à l'artiste.
« Picasso-Méditerranée » est une manifestation culturelle internationale qui s'est tenue du printemps 2017 à l'automne 2019. Plus de soixante-dix institutions ont imaginé ensemble une programmation autour de l'oeuvre « obstinément méditerranéenne* » de Pablo Picasso.
À l'initiative du Musée national Picasso-Paris, ce parcours dans l'oeuvre de l'artiste et dans les lieux qui l'ont inspiré a offert une expérience culturelle inédite, souhaitant resserrer les liens entre toutes les rives.