«Mais bon sang, comment vais-je me sortir de cette tâche insensée? De cette idée de m'entretenir avec vous de l'avenir du monde vivant? Alors que je sais très bien que vous auriez préféré que je vous livre un roman policier.
1979. À peu près tout ce que nous comprenons à l'heure actuelle du réchauffement climatique était compris. Et même mieux compris, sans doute. Les principaux aspects du problème étaient tranchés, sans débat possible, et les spécialistes, loin de se disputer sur l'établissement des faits, travaillaient à en affiner les conséquences. Il y a trente ans, nous aurions pu sauver la Terre. Pourtant nous n'avons rien fait. Après des années d'enquête et plus de cent interviews réalisées avec le soutien de la Fondation Pulitzer, Nathaniel Rich retrace comment la planète a raté son rendez-vous avec le climat, comment malgré les efforts de plusieurs lanceurs d'alerte, d'intérêts parfois concordants, souvent contradictoires, y compris de l'industrie pétrolière, rien n'a été fait pour stopper le changement climatique.
Implacable et passionnant, Perdre la Terre est un document pour l'histoire. Notre histoire. Un récit fascinant dans lequel l'auteur semble placer le lecteur à la table des négociations pour lui faire entendre les cris d'alarme, les silences coupables, les atermoiements de conscience, la force de l'inertie et des renoncements, et peu à peu l'imminence de la catastrophe. Perdre la Terre n'est pas seulement le roman impitoyable d'occasions historiques manquées, c'est aussi l'évaluation claire et détaillée de la façon dont nous en sommes arrivés là - et de ce que nous pouvons et devons faire avant qu'il ne soit vraiment trop tard.
Nathaniel Rich est journaliste au long cours pour le New York Times. Fasciné par l'attraction paradoxale qu'exercent les catastrophes sur la société contemporaine, il interroge dans ses articles la manière dont le monde et la littérature s'accommodent du désastre.
Pendant deux ans, Cyril Dion a sillonné 18 pays, près de 200 villes pour accompagner le succès de son documentaire «Demain», co-réalisé avec Mélanie Laurent. Pendant ce temps, la litanie des mauvaises nouvelles s'allongeait : accélération du réchauffement planétaire, disparition de 80% des insectes en Europe et de 50% des populations de vertébrés ces 40 dernières années, explosion des inégalités, des migrations, des déchets... Comment faire face à une telle conjonction de catastrophes alors que de nombreux scientifiques parlent désormais d'une poignée d'années pour réagir ? Dès lors, n'est-il pas nécessaire d'entrer en résistance contre la logique à l'origine de cette destruction massive, frénétique, de nos écosystèmes. Sans chercher à apporter de réponses définitives, Cyril Dion propose de nombreuses pistes d'action : individuelles d'abord, dans l'espace de notre vie quotidienne, collectives ensuite, à l'échelle de nos quartiers, de nos villes, de nos territoires, et politiques enfin à travers des exemples de mobilisation à large échelle qui ont pu faire basculer des pays entiers. Plus encore, l'auteur nous invite à renouer avec notre élan vital, à mener une existence où chaque chose que nous faisons, depuis notre métier, jusqu'aux tâches les plus quotidiennes, participe à construire le monde dans lequel nous voulons vivre.
« Nous devons changer à peu près tout dans nos sociétés.
Plus grande est votre empreinte carbone, plus grand est votre devoir moral.
Plus grande est votre audience, plus grande est votre responsabilité.
Les adultes continuent de dire :
C'est notre devoir de donner de l'espoir aux jeunes.
Mais je ne veux pas de votre espoir.
Je ne veux pas que vous soyez pleins d'espoir.
Je veux que vous paniquiez.
Je veux que chaque jour vous ayez peur comme moi.
Et puis je veux que vous agissiez.
Je veux que vous agissiez comme si vous étiez en crise.
Je veux que vous agissiez comme si notre maison était en feu.
Parce qu'elle l'est. » Greta Thunberg « Elle parle pour elle, pour sa génération, mais aussi pour ses enfants à naître, et au-delà des humains, pour notre Terre tout entière, dans sa précieuse et fragile beauté. Écoutons-la. Entendons-la. Il est peut-être encore temps. » J.M.G. Le Clézio, Prix Nobel de littérature Greta Thunberg est une jeune activiste suédoise.Elle a été nommée par le Time parmi les jeunes les plus influents dans le monde.
Un manifeste événement ! Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l'eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l'estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles moteurs ou cérébraux chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L'exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui préfère la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers. Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans ; la moitié des papillons en vingt ans ; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards ; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Rendez-nous nos coquelicots et nos bleuets ! Rendez-nous la beauté du monde ! Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection. Nous exigeons de nos gouvernants l'interdiction de tous les pesticides en France. Pas demain. Maintenant. Assez de discours, des actes.
Le 10 janvier 2019, l'appel « L'affaire du siècle » a passé la barre des deux millions de signatures et vise à soutenir le recours en justice contre l'État pour « inaction climatique ». Comment l'association Notre Affaire à tous, a-t-elle pu mettre en place cette pétition ? Comment va-t-elle organiser le procès contre l'État ? Est-ce un modèle reproductible pour d'autres actions citoyennes ?
Dans ce manifeste, Marie Toussaint et son collectif analysent L'affaire du siècle comme une révolte face à l'inaction dans le pays des droits humains et de l'accord de Paris. Ils dévoilent ce qui est, selon eux, les clefs du succès : le collectif, la nécessité de mobiliser ses alliés traditionnels, et d'en construire de nouveaux.
Leur ouvrage est aussi un guide pratique, ilustré de cas concrets, car des victoires décisives ont déjà été emportées. Fort de leur expérience de juriste, ils nous montrent comment passer à l'action et porter ses propres actions en justice.
Et si nous avions déjà les solutions dans notre quotidien pour changer le monde à notre échelle ?
Tester et adopter une action écocitoyenne chaque jour pendant un an, c'est le défi que s'est lancé Julien Vidal. Il a choisi de partager son expérience et a répertorié ses 365 actions sur le site internet cacommenceparmoi.org. Voici un récit de vie au pays de l'utopie écologique à l'énergie contagieuse et à l'optimisme entraînant, accessible et rassembleur. Des solutions du quotidien, simples, efficaces (et économiques) pour changer le monde, ou comment réduire son empreinte écologique par quatre et diviser la taille de sa poubelle par dix, tout en économisant 300 euros par mois et en se reconnectant avec soi-même.
« Oui, nous avons tous un rôle à jouer dans la préservation de notre planète. Oui, nous pouvons donner du sens à notre vie et agir pour que chaque être humain vive décemment. Je veux prouver que participer à la construction d'un monde meilleur, c'est possible, même pour le monsieur Tout-Le-Monde que je suis. Je vais partager ce vécu en toute transparence, en racontant les joies et les galères, les victoires et les échecs. Et si je me lance dans cette démarche, c'est surtout parce que j'ai envie d'être heureux. C'est parti, changer le monde, ça commence par moi ! »
Auteur phare du catalogue, plus d'1 million d'exemplaires vendus.
Best et long-sellers.
Essai sur notre rapport aux animaux, nos modes de vie et de consommation.
La sensibilité animale, LE sujet du moment.
Engagement de Frédéric Lenoir avec la création de son association "Ensemble pour les animaux".
Un lancement événement.
« Il y a 20 ans, le bio est entré massivement dans nos vies. Au départ, la promesse tenait plutôt du projet néo-hippie. Qui aurait voulu se nourrir des lentilles et betteraves, qui nous rappelaient les affreux plateaux repas de nos cantines d'écoliers ? Qui aurait parié sur des hamburgers au tofu ? Personne n'aurait proposé en fin de repas une tisane à ses invités, à part nos grands-mères. Le bio, c'était une lubie réservée aux extrêmes : stars américaines illuminées ou vieux babacools sur le retour. »S.Q.
Malgré sa démocratisation, le bio suscite encore de la méfiance : prix prohibitifs, produits importés de l'étranger, cahier des charges européens qui tolère la présence résiduelle d'OGM... depuis que les géants de l'agro-alimentaire ont pénétré ce marché plein de promesses, le bio semble être entré en guerre contre lui-même. Et le consommateur est perdu. Comment faire la différence entre les produits bio achetés chez Biocoop, Naturalia ou Carrefour ? Quelle réalité se cache derrière les tomates bio d'Espagne que nous trouvons, même en hiver, sur les étals des grandes surfaces ? Comment sont-elles cultivées ? Par qui ? Qu'est devenu le projet défendu par les pionniers du bio qui, bien plus qu'une agriculture sans pesticide, voulaient une économie fondée sur la transparence, respectueuse de la terre, des animaux et des ouvriers agricoles ?
Des hangars de Rungis aux épiceries spécialisées, des fermes éthiques aux cultures intensives d'Espagne, Stenka Quillet mène l'enquête dans les coulisses du bio avec, comme horizon, cette question essentielle : quelle société voulons-nous pour nous-même et nos enfants ?
Ce livre raconte l'aventure improbable d'un groupe de citoyens engagés, parti à l'assaut d'une inquiétante forteresse, l'industrie de la viande et son cortège de souffrances insensées, imposées chaque année à des millions d'animaux. Avec ses vidéos qui entraînent des millions de vues, l'association L214, devenue le fer de lance du véganisme, a rendu publique une cinquantaine d'enquêtes en moins de dix ans.
Leurs armes : des caméras, pour dévoiler dans les médias ce qui se trame dans les abattoirs ; et un thermos de café avec leur camarade d'Eyes on animals, pour suivre en voiture des transports de bétail, pendant des dizaines d'heures, des Pays-Bas à la Turquie, via la France.
Leur objectif : améliorer le sort des animaux et montrer la réalité de la souffrance animale. Une souffrance qui dépasse infiniment celle de la simple mise à mort. Une souffrance absurde, produit d'un système qui traite des êtres sensibles et conscients comme une matière première, et pour lequel peu de gens sont fiers de travailler.
Du gavage d'oies aux conditions sordides dans les abattoirs (poussins hachés menus, poulets ébouillantés vivants, porcs mutilés, vaches maltraitées...), en passant par le travail de sape des lobbies, nos infiltrés dénoncent les multinationales et les pouvoirs publics, et nous alertent sur cette « malbouffe » qui termine... dans nos assiettes.
Regardez autour de vous, le plastique est partout!
Et même s'il est très pratique, il ne vous veut pas que du bien. Ce livre propose de vous aider à vous en débarrasser et ainsi alléger votre impact sur la planète et améliorer votre quotidien. Comment? Facile! En commençant tout doucement, objet par objet.
Pauline Imbault, coordinatrice de la Maison du Zéro Déchet, dresse dans ce livre la liste de plus de 100 objets en plastique que nous côtoyons tous les jours. Elle explique leur impact sur l'environnement et propose des alternatives simples pour les remplacer.
Un petit guide pratique où piocher toutes les idées nécessaires pour faire un premier pas vers une vie (presque) sans plastique.
La biodiversité ! La petite faune, les insectes, la flore, les écosystèmes... comme ils sont précieux ! Comme ils disparaissent !
On a besoin de solutions, d'aides concrètes, de conseils pratiques, d'actions proposées qui soient faisables, accessibles, adaptables. Chacun doit s'approprier le sujet, le personnaliser pour trouver l'approche qui lui convient, le degré d'engagement qui lui faut, le lieu où s'investir, la façon d'y parvenir dès aujourd'hui !
- Une introduction engagée et percutante, façon manifeste, pour prendre conscience de façon ferme de la situation climatique de crise que nous vivons.
- 10 conseils pratiques qui apportent des solutions concrètes et positives au quotidien permettant différents degrés d'engagement pour chacun.
Dérèglement climatique, pollution des sols, épuisement des ressources fossiles, gaspillage énergétique, scandales alimentaires et sanitaires, inégalités entre les populations... Il est temps d'agir !
Comment s'y prendre ? Et si tout commençait par la terre qui nous nourrit... Le modèle agricole développé depuis les années 60 consomme plus qu'il ne produit, coûte très cher à la société et fait des ravages sur notre environnement et notre santé. Alors que le secteur pourrait créer de l'emploi et revitaliser nos campagnes, il fait exactement le contraire ; mais plus pour longtemps : les alternatives s'organisent !
Convaincu que l'alimentation et l'agriculture sont les premiers chantiers pour un avenir désirable, Maxime de Rostolan se bat avec toute l'équipe de l'association Fermes d'Avenir pour que l'agroécologie à taille humaine remplace l'agriculture chimique de grande échelle.
Cet ouvrage accompagne la sortie du film documentaire de Hélène Médigue avec pour objectif de relier et mobiliser les pouvoirs publics, les citoyens, les entreprises, les paysans, les investisseurs, les personnalités...
Vous aussi, lancez-vous !
Maxime de Rostolan a fondé le réseau Fermes d'Avenir et Blue Bees, la première plateforme de financement participatif dédiée aux projets agricoles. Il remue ciel et surtout terre pour mettre en place un nouveau modèle agricole.
« Ce livre fait suite à l'appel, signé par 200 personnalités (scientifiques, artistes, philosophes, écrivains), que j'ai lancé dans le journal Le Monde du 3 septembre 2018, avec l'actrice Juliette Binoche que je remercie ici très chaleureusement.
Je suis astrophysicien et pas écologue. Ce livre n'a donc pas prétention à l'exhaustivité ou à la rigueur universitaire. C'est en tant qu'habitant de la Terre et membre de la tribu des vivants que je tente ce petit cri d'alerte, parmi tant d'autres plus savants et plus approfondis. Je n'ai aucune autre légitimité à dessiner un «plan d'action» concret et précis pour sauver le monde.
Aux constats, je tente néanmoins d'adjoindre quelques ébauches de solutions et de réflexions possibles. Elles ne constituent en rien un programme clés en main et les propositions ne sont que des pistes envisageables.
Je n'entends nullement me substituer aux experts et je ne me considère pas comme exemplaire dans mes comportements. Il n'est certainement pas question pour moi de me poser ici en «donneur de leçons», bien au contraire. Le propos est naïf et je l'assume comme tel. Mais, en tant que citoyen, je pense fermement qu'il est vital de porter par tous les moyens possibles la question cruciale ici évoquée au coeur du débat public et au centre de l'action politique.
Mes collègues climatologues et biologistes sont désespérés. Ils ne savent plus comment exprimer la gravité de la situation. Ils ne savent plus quoi faire pour être entendus.
Cette maigre contribution n'a pas d'autre objectif que de presser le pouvoir politique à prendre ses responsabilités : des mesures fermes, fortes et immédiates ; et chacun d'entre nous à opérer une évolution - ou révolution - de son rapport à la nature, aux animaux et à la planète.
À n'en pas douter, certains trouveront ces propositions trop radicales et audacieuses, d'autres les jugeront trop timides et frileuses. Peu importe : qu'elles soient surtout l'un des multiples déclencheurs de la réflexion qu'il est urgent de mener. Et, surtout, de l'action qui doit immédiatement en découler.
Je ne sais pas s'il fallait écrire ce texte. Finalement il ne dit rien de très original. Il contribue même un peu à la pollution par son existence même. Mais, face à la fin du monde, ne rien faire me semblait pire encore. Cet infime ouvrage s'inscrit dans un geste de «dernière chance», comme une supplique aux pouvoirs publics : ne pas considérer l'écologie comme la priorité majeure de ce temps relève du «crime contre l'avenir». Ne pas opérer une révolution dans notre manière d'être relève du «crime contre la vie».
Il est temps de regarder en face l'agonie de notre monde et d'être un peu sérieux. »
Nos abeilles meurent jour après jour et nous assistons, spectateurs, à un véritable effondrement de l'écosystème. 40 % de notre alimentation dépend pourtant de la pollinisation. Qu'avons-nous fait pour en arriver là ? Apiculteur amateur, Sven Niel poste sur Facebook, en avril 2018, une vidéo intitulée "Mes abeilles sont en train de crever ! ". Il dénonce, dans un acte spontané, l'hécatombe à laquelle il fait face : une mortalité hors norme.
Cette vidéo sera visionnée 7 millions de fois. Porte-voix d'un mouvement d'exaspération, Sven Niel nous invite à devenir acteur du changement grâce à 10 solutions concrètes pour que chacun puisse agir au quotidien !
La France et l'Europe sont frappées d'immobilisme depuis bien trop longtemps. Pourquoi ? Parce qu'elles restent prisonnières de modèles économiques mortifères, non pas fondés sur l'investissement dans l'avenir mais sur la priorité exclusive donnée aux équilibres budgétaires.
Cet ouvrage raconte pourquoi et comment nous en sommes arrivés là ? Et comment Bercy et les lobbies entretiennent cette logique funeste dont il est urgent de sortir ?
Cette transition nécessaire, qui met au coeur la question écologique, doit d'abord être pensée ensemble, politiquement - dans le cadre des traités actuels -, plutôt que par l'unique prisme économique.
La démission de Nicolas Hulot - qui préface l'ouvrage -, l'a rappelé : à l'heure où la mise en oeuvre d'un véritable plan Marshall vert est indispensable, le déficit budgétaire ne peut plus être l'Alpha et l'Omega des politiques publiques. Aucune règle n'empêche d'agir. Les marges de manoeuvre existent et ce livre est une invitation pressante à profiter des flexibilités que les traités européens autorisent.
Il y a cinquante ans, en mars 1969, alors sur le point de gagner une course en solitaire, le navigateur Bernard Moitessier choisissait de ne pas franchir la ligne d'arrivée et de fuir le consumérisme. Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne et empreint de doute salutaire, Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant les lucioles de Pasolini ou Les Racines du cielde Romain Gary et propose un choix radical : refuser de parvenir et restaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.
L'urgence écologique que nous vivons est bien réelle et tout le monde parle d'environnement. Elle peut être anxiogène et vous vous sentez probablement totalement dépourvu face à l'ampleur de la tâche.
Mais ce que les chiffres montrent, c'est que "faire sa part" comme le colibri de Pierre Rabhi, ça compte vraiment !
Dans Petit guide amusant pour écolos débutants, Sarah Bienaimé et Michel Szlazak vous proposent 50 gestes très simple à mettre en oeuvre au quotidien pour réduire votre impact environnemental en fonction de votre volonté d'engagement :
Niveau 1 : je débute (avec des gestes vraiment fastoches).
Niveau 2 : je passe à la vitesse supérieure (avec des gestes à ma portée).
Niveau 3 : j'y prends goût (avec quelques défis à relever).
Niveau 4 : je deviens expert (quand on n'a plus peur de rien !).
Niveau 5 : je change de mode de vie (les gestes pour mettre en cohérence choix et valeurs).
Tous les domaines sont abordés (numérique, équipement, alimentation, énergie, transport, etc. ) de manière dédramatisée, concrète, humoristique et décomplexée.
Ici, pas de ton culpabilisant contre-productif mais de la bienveillance et des solutions concrètes pour vous aider à agir pour la planète.
Un livre à mettre entre toutes les mains !
La rencontre entre Vandana Shiva et Nicolas Hulot a eu lieu en marge de la COP21 et s'est révélée fusionnelle. Leur discussion, orchestrée par Lionel Astruc, a débouché sur une définition commune des enjeux auxquels il faudra faire face et a permis de mettre en lumière des mesures concrètes destinées aux citoyens et aux décideurs politiques. La dégradation de l'environnement et les catastrophes liées au réchauffement climatique touchent certaines populations plus que d'autres : les pays les plus pauvres et les revenus les plus modestes. Ils sont également les plus durement frappés par la perte de biodiversité, les problèmes d'accès à l'eau potable et à un air pur, la dégradation des sols, etc. Comment inverser ce cercle infernal ? La notion de "biens communs" (eau, air, terre, semences) est ici développée comme étant un point crucial à intégrer plus précisément dans les législations à venir en vue de leur protection. Les thématiques de l'alimentation, de la fiscalité et de l'énergie sont traitées de façon approfondie ce qui permet ainsi d'aboutir à des propositions concrètes.
Une nouvelle collection pour repenser notre relation au monde sauvage dirigée par Stéphane Durand, co-auteur et conseiller scientifique des aventures cinématographiques de Jacques Perrin. Nous sommes les enfants de l'univers mais nous l'avons oublié. Au nom de la liberté et de la raison, nous avons coupé tous les ponts qui nous liaient au monde. L'homme moderne est devenu une énigme de la nature. Pourtant, une nouvelle révolution copernicienne est en cours au coeur de notre civilisation occidentale. Partout, au cinéma, en littérature, en philosophie, émerge un nouveau regard sur nos « compagnons de planète ». En allant à la rencontre des animaux et des plantes sur leurs territoires, ces auteurs-naturalistes (scientifiques, philosophes) partent en « mission diplomatique » à la frontière du monde sauvage. François Sarano nous propose ici le récit d'une véritable aventure qui invite les lecteurs à plonger au milieu des cachalots. Écrit de manière très vivante, il fourmille d'anecdotes et permet de mieux comprendre la vie sociale du plus grand carnivore de l'océan en mettant l'accent sur ses formidables capacités physiologiques et cognitives. L'auteur révèle ainsi les secrets d'une société matriarcale à la culture beaucoup plus sophistiquée qu'Herman Melville ne pouvait supposer. Altruisme, langage, culture, réflexion, le cachalot, dont l'intelligence n'a rien à envier à celle des primates, nous interroge sur la relation possible entre l'homme et l'animal.