David Hockney. A Year in Normandie, Exposition du 13 octobre 2021 au 14 février 2022, au Musée de l'Orangerie à Paris
Catalogue de l'exposition.
D'un milieu modeste, habité dès l'enfance par la passion du dessin, David Hockney apprend rapidement à composer avec son excentricité naturelle et son homosexualité pour imposer à la fois son style (figuratif dans une époque résolument abstraite) et sa manière de vivre (hédoniste dans un milieu plutôt puritain). La découverte des États-Unis quand il a 24 ans révolutionne sa vie. Il obtient une reconnaissance internationale en devenant le peintre de la Californie. Toujours en mouvement, il ne cesse de se renouveler, d'interroger les lois de la perspective et d'explorer toutes les techniques que l'époque met à sa disposition. Rien n'entame son désir de liberté et sa joie d'être au monde : ni les chagrins amoureux, ni les deuils nombreux de ses amis disparus du cancer ou du sida, ni les conflits avec les milieux de l'art, ni la surdité précoce, facteur de solitude.
Catherine Cusset retrace ici avec empathie la vie du grand artiste contemporain et son parcours, depuis l'excitation des années 60 aux piscines turquoise et aux corps resplendissants, jusqu'aux tremblements sombres de l'après 11-Septembre, période du déclin physique et des drames familiaux. Ce livre émouvant, à mi-chemin entre roman et biographie, dépeint avec une intelligence formidable, toute en finesse et en simplicité, le processus de la création artistique.
Cet ouvrage, richement illustré de tableaux célèbres et d'autres rarement montrés, brosse un panorama de la peinture en Normandie du XVIIe jusqu'à la fin du xxe siècle.
Une place majeure est accordée à l'impressionnisme et aux deux grands maîtres, Boudin et Monet, qui ont réalisé en Normandie la majeure partie de leur oeuvre, comme à tous leurs amis (Morisot, Degas, Manet, Renoir, Pissarro?). Les auteurs nous convient également à un grand voyage au coeur de tous les courants picturaux qui ont jalonné l'histoire de l'art en Normandie : le classicisme (Poussin), le romantisme (Géricault, Delacroix, Turner), le naturalisme (Corot), le réalisme (Millet, Courbet), le pré-impressionnisme (Daubigny, Jongkind) et le post-impressionnisme (Seurat, Gauguin, Valloton), ainsi que les figures majeures de l'art du xxe siècle : Dufy, Bonnard ou Picasso.
La Normandie, on le sait, est depuis longtemps une terre d'artistes. La singularité de ses paysages, les campagnes humides de l'arrière-pays, ses falaises pittoresques ou ses grandes plages de sable fin et la mer, turbulente. Ajouter à cela, la qualité de sa lumière, la transparence et la diversité de ses ciels, bref un univers vrai, propice à susciter de nombreuses vocations. Les Normands, en peinture, ont souvent fait figure de pionniers : entre Jean-François Millet, maître du Réalisme et Jean Dubuffet, pape de l'art brut, nous pouvons citer entre autre, Eugène Boudin et Claude Monet, les pères de l'Impressionnisme, le théoricien des Nabis, Maurice Denis, Louis Valtat, l'un des précurseurs du Fauvisme, les grands créateurs de l'art moderne, Georges Braque, Raoul Dufy, Fernand Léger et Jean Hélion, ou encore la tribu des frères Duchamp, qui, tous, sont liés à notre province. Mais la Normandie a vu grandir et travailler une multitude d'autres artistes, souvent plus modestes, qui travaillèrent seuls ou en cénacles, ceux de l'École de Rouen ou de l'Estuaire notamment. Parfois, nous pouvons les rencontrer dans des lieux improbables : Champsecret, petit village au fond du bocage ornais qui a vu grandir et s'épanouir Charles Léandre et Gaston La Touche, ou bien encore, dans la triste Plaine de Caen, une quasi-dynastie d'artistes qui se sont transmis leur amour de cette terre rude, Jules Rame, Charles-Victorien Toutain et André Lemaître.
William Einstein Saint-Louis, Missouri 1907/ Acheux-en-Vimeu, Somme 1972.
William Einstein quitta définitivement les Etats-Unis en 1945 et s'installa en Picardie, terre natale de son épouse, vers 1960. Le village d'Acheux-en-Vimeu, où il se fixa avec sa famille après une vie marquée par les voyages, lui permit de retrouver le calme sédentaire nécessaire à la création. Dès son premier séjour à Paris de 1927 à 1933, il compléta sa formation auprès des peintres Léger et Ozenfant. Son talent, tôt reconnu, lui assura rapidement le succès et il rencontra les grands artistes de son temps : Mondrian, Duchamp, Delaunay, Calder, Hélion... Il exposa à plusieurs reprises à New-York entre 1933 et 1938.
Puis il revint en France, et vécut en Italie, en Hollande, au Mexique, au Maroc, en URSS... Après une brève période abstraite dans les années trente, il revint rapidement à la peinture figurative qu'il défendit contre ceux qui pensaient qu'elle était condamnée à disparaître. A Aix-en-Provence de 1947 à 1955, il s'impliqua dans le groupe « Peinture lisible » auquel participaient des peintres comme Thomson, Rebeyrolle, Balthus. Il s'intéressa surtout aux portraits, aux scènes de genre, aux chevaux, aux arbres et aux sujets religieux.
Son oeuvre, très abondante, est celle d'un expressionniste, grand dessinateur et passionné de la couleur, une peinture ardente, poétique, troublante. On peut reconnaître les deux grandes références qu'il revendiquait : Rembrandt (1606-1669) dans son traitement de la lumière, et Soutine (1894-1943) dans son traitement de la figuration. Il laissa une trace importante à Abbeville dans l'église historique Saint-Wulfran : il a créé les vitraux (une partie est restée inachevée), ainsi que le chemin de croix et trois scènes de la vie du Christ de très grande dimension. Il fit également don d'une toile à l'église d'Acheux, son village où il mourut subitement en 1972. Deux grandes expositions furent organisées par la Maison de la culture d'Amiens en 1972, puis par le musée de Saint-Riquier en 1985. Depuis, la peinture de William Einstein est injustement oubliée. Françoise Coste, Ecrivain-conseil.
Tout au long de sa carrière, David Hockney s'est intéressé aux nouvelles technologies et il a exploré différentes façons de faire de l'art, en commençant par son iPhone en 2007 avant d'adopter l'iPad et le stylet en 2010. En pleine pandémie mondiale, il a documenté l'arrivée du printemps, créant 116 nouvelles oeuvres qui font l'éloge du monde naturel. La Royal Academy expose ce nouveau corpus «peint» sur l'iPad puis imprimé sur papier, avec Hockney supervisant tous les aspects de la production.
Artiste pop, peintre de la vie moderne et des paysages, maître de la couleur, explorateur de l'image et de la perception - depuis soixante ans, David Hockney est connu pour être un artiste qui trouve toujours de nouveaux moyens pour explorer le monde et les façons de le représenter. Il n'a cessé de créer des images inoubliables: des lignes graphiques et des insertions de texte dans le Londres des années 1960; la fameuse série des piscines, une chronique du style de vie californien dans les années 1970 ; des portraits finement observés et d'immenses paysages saturés de couleur après son retour dans son Yorkshire natal. Outre les dessins où il transpose ce qu'il voit directement sur le papier, des collages de Polaroïds de points de vues multiples ouvrent l'espace en une myriade de vues détaillées, et ses dessins sur iPad, dans lesquels il saisit la lumière au moyen de l'outil le plus moderne, qui témoignent du goût intense et durable de Hockney pour l'expérimentation. Cette édition spéciale a été composée à partir des deux volumes de la monographie David Hockney: A Bigger Book pour célébrer le 40e anniversaire de TASCHEN. La vie et l'oeuvre de Hockney y sont présentées année après année, dans un dialogue entre ses oeuvres et les voix de chaque époque, ainsi que les commentaires des critiques et les réflexions de l'artiste dans un texte chronologique, enrichi de portraits photographiques et de vues d'expositions. Ainsi réunis, ces éléments ouvrent de nouvelles perspectives qui, page après page, révèlent de quelle manière Hockney entreprend sa quête artistique, comment il élabore ses peintures et ce qui lui inspire son travail aux multiples facettes.
Artiste pop, peintre de la vie moderne et des paysages, maître de la couleur, explorateur de l'image et de la perception - depuis soixante ans, David Hockney est connu pour être un artiste qui trouve toujours de nouveaux moyens pour explorer le monde et les façons de le représenter. Il n'a cessé de créer des images inoubliables: des lignes graphiques et des insertions de texte dans le Londres des années 1960; la fameuse série des piscines, une chronique du style de vie californien dans les années 1970 ; des portraits finement observés et d'immenses paysages saturés de couleur après son retour dans son Yorkshire natal. Outre les dessins où il transpose ce qu'il voit directement sur le papier, des collages de Polaroïds de points de vues multiples ouvrent l'espace en une myriade de vues détaillées, et ses dessins sur iPad, dans lesquels il saisit la lumière au moyen de l'outil le plus moderne, qui témoignent du goût intense et durable de Hockney pour l'expérimentation. Cette édition spéciale a été composée à partir des deux volumes de la monographie David Hockney: A Bigger Book pour célébrer le 40e anniversaire de TASCHEN. La vie et l'oeuvre de Hockney y sont présentées année après année, dans un dialogue entre ses oeuvres et les voix de chaque époque, ainsi que les commentaires des critiques et les réflexions de l'artiste dans un texte chronologique, enrichi de portraits photographiques et de vues d'expositions. Ainsi réunis, ces éléments ouvrent de nouvelles perspectives qui, page après page, révèlent de quelle manière Hockney entreprend sa quête artistique, comment il élabore ses peintures et ce qui lui inspire son travail aux multiples facettes.
« Une chronique, par un témoin de premier plan, allant de 2018 à 2020, relatant l'installation de David Hockney en Normandie pour y peindre « L'Arrivée du Printemps ». La sortie de cet ouvrage coïncidera avec une importante exposition d'oeuvres de l'artiste à la Galerie Lelong & Co. à Paris le 15 octobre ».
C'est clair, d'un crayon, Hockney fait ce qu'il veut. Mais il ne fait pas ce qu'il ne sait pas vouloir. Qu'un savoir, une technique, lui ouvre une nouvelle méthode, il s'y engouffre aussitôt avec avidité et la fait sienne. Ce qu'il en tire est toujours du Hockney, reconnaissable au premier coup d'oeil, mais un Hockney nouveau, frais, inventif, en phase avec le monde qui l'entoure. Tant qu'il invente du nouveau, Hockney s'amuse et tant qu'il s'amuse, il ne nous ennuie pas. Sa passion de regarder (le paysage, les amis) devient notre passion de regarder (son tableau).
Hockney vivait et travaillait alors dans un appartement de Powis Terrace, à Notting Hill, quartier qui ne ressemblait en rien à ce qu'il est devenu aujourd'hui, chic, attirant touristes et clients d'antiquaires. Au contraire, c'était alors un quartier difficile et même dangereux, un des pires de Londres, plein de taudis, avec beaucoup de familles antillaises immigrées. Il venait d'être, récemment, le théâtre des fameuses émeutes raciales de Notting Hill. Je me souviens être allé là dans un mélange d'excitation et d'inquiétude, et je fus frappé par la façon dont Hockney avait réussi à transformer son atelier dans cette zone sinistre en un brillant lieu de rencontre accueillant toutes sortes de gens vifs et surprenants.
Fort de l'expérience d'une vie passée à créer sans relâche, David Hockney, en collaboration avec le critique d'art Martin Gayford, nous raconte comment et pourquoi nous produisons des images depuis des siècles. Il rassemble une grande variété d'images, faisant tomber les barrières entre regard savant et culture populaire. Sa grande qualité est de savoir tisser des liens inattendus mais toujours pertinents, de mêler les périodes et les supports pour nous raconter l'histoire des images avec une facilité surprenante et nous aider à réenvisager des peintures qui nous semblaient familières. Cette nouvelle édition enrichie d'un chapitre supplémentaire se présente dans un format réduit et maniable, plus propice à la lecture.
Jeu de détournement graphique, la collection Panorama invite des duos de dessinateurs à revisiter des chefs-d'oeuvre de l'histoire de l'art, pour parler en image du monde d'aujourd'hui. Pour chaque image, au recto et au verso, les deux dessinateurs interviennent en mélangeant leurs graphismes. Panorama n°3 : Benjamin Adam et Vincent Sorel ont choisi neuf oeuvres du peintre britannique David Hockney, né en 1937. La première série décrit une vie californienne rêvée, à l'aube des années soixante-dix, où se mélangent fantasmes et éléments autobiographiques. La deuxième, réalisée au début des années deux mille, est une déclinaison de paysages. Des impressions de lieux au fil des saisons, où l'homme n'apparait pas. Les deux dessinateurs se sont inspirés de cette opposition pour construire leurs images. Le recto et le verso se répondent et révèlent avec un humour tragique le prix de nos inconséquences.
Rencontre exclusive chez David Hockney, en Normandie, avec l'un des géants de la peinture du XXe siècle et d'aujourd'hui qui a accordé à l'un de nos journalistes quatre heures d'entretien, dans son atelier et sa maison où règne l'amour de l'art, conjugué à l'amour de la nature. L'artiste expose à la galerie Lelong ses nouvelles acryliques sur toiles et impressions jets d'encre. Une réflexion sur l'art, son rapport à la nature, ses relations avec Francis Bacon et Lucian Freud etc.
"Ma Normandie" à la Galerie lelong, du 15 octobre à la fin janvier 2021.
Dans cet ouvrage remarquable, les idées, les anecdotes, les passions et l'humour de Hockney élaborent son point de vue sur les problématiques et les paradoxes de la représentation d'un monde en trois dimensions sur une surface plane. Hockney suggère que « dessiner apprend à regarder [et que] plus on dessine, mieux on y voit ». Quels sont les liens qui unissent les images que nous fabriquons à la réalité qui nous entoure ? Comment l'évolution des technologies a-t-elle affecté la manière dont les artistes représentent le monde ? Et comment apprécier à sa juste valeur le plaisir simple de contempler des arbres, des visages ou des couchers de soleil ?
Nos deux interlocuteurs ponctuent leur conversation d'observations éclairantes sur nombre d'autres artistes comme Van Gogh ou Vermeer, le Caravage, Monet ou Picasso, et formulent des remarques lumineuses sur le contraste frappant entre les paysages de la Californie, où Hockney a passé tant d'années, et du Yorkshire, la région de son enfance où il vit à nouveau aujourd'hui.
Quelques-uns des artistes qu'il a rencontrés en chemin, notamment Henri Cartier-Bresson et Billy Wilder, font des apparitions intéressantes au détour du dialogue.
Autoportrait unique et fascinant de l'un des artistes britanniques les plus célèbres et les plus influents de son temps, Conversations avec David Hockney deviendra sans nul doute un ouvrage de référence sur la nature de la création.
À l'aube de ses quatre-vingts ans, David Hockney a recherché pour la première fois la tranquillité à la campagne, un lieu où observer le coucher du soleil et le changement des saisons, un endroit où tenir à distance la folie du monde. Ainsi, lorsque la Covid-19 et le confinement ont frappé, cela n'a pas changé grand-chose à la vie à La Grande Cour, la ferme normande plusieurs fois centenaire où Hockney avait installé son atelier un an auparavant.
On ne reporte pas le printemps est un manifeste qui célèbre la capacité de l'art à divertir et à inspirer. Il s'appuie sur une multitude de conversations et de correspondances inédites entre David Hockney et le critique d'art Martin Gayford, son ami et collaborateur de longue date. Leurs échanges sont illustrés par une sélection de peintures et de dessins inédits réalisés par l'artiste sur son iPad en Normandie, en lien avec des oeuvres de Van Gogh, Monet, Brueghel et d'autres encore.
Constamment poussé à aller de l'avant par son enthousiasme contagieux et son sens de l'émerveillement, à contre-courant depuis toujours, mais très populaire depuis soixante ans, Hockney ne se préoccupe pas de l'opinion des critiques. Totalement absorbé par son environnement et les thèmes qui le fascinent depuis des décennies: la lumière, la couleur, l'espace, la perception, l'eau, les arbres, il a beaucoup à nous apprendre, non seulement sur notre façon de voir... mais aussi sur notre façon de vivre.
Réimpression de cet ouvrage en français qui propose plus de 300 oeuvres sélectionnées par Hockney lui-même, accompagnées de nombreuses citations de l'artiste. Divisé en quatre chapitres, il analyse l'oeuvre singulière de Hockney en questionnant la représentation du monde, puis la nature autobiographique de son travail et l'importance particulière des portraits de membres de sa famille, d'amis ou d'intimes et, enfin, la quête de l'espace et de la lumière, deux préoccupations qui revêtent une importance majeure pour Hockney.
Une histoire des images pour les enfants fait voyager ses lecteurs à travers l'histoire de l'art : depuis les peintures retrouvées sur les parois des grottes préhistoriques, jusqu'aux images que nous créons aujourd'hui grâce à nos ordinateurs et téléphones portables.
Inspirée du best-seller Une histoire des images, cette version destinée aux enfants est racontée par le biais de conversations entre l'artiste David Hockney et l'auteur Martin Gayford. Ils nous parlent d'art avec une simplicité et une clarté stimulantes. Les illustrations de Rose Blake accompagnent les reproductions d'oeuvres d'art pour une maquette dynamique et fourmillante de détails à observer.
Jouer, colorier, découper, coller... Ce joli cahier d'activités propose à l'enfant de partir à la découverte de l'oeuvre de David Hockney par le biais d'activités plébiscitées par les enfants.
L'univers gai et coloré de l'illustratrice Rose Blake est particulièrement en vogue auprès des enfants. L'artiste a, entre autres, travaillé pour le New Yorker, le Telegraph, Random House ou Converse.