La grande vie (préface Denis Lavant ; postface Eric Dussert)

About

« Je pensais souvent à ce cinéaste japonais, Ozu, qui avait fait graver ces simples mots sur sa tombe : « Néant ». Moi aussi je me promenais avec une telle épitaphe, mais de mon vivant. »

Adolphe Marlaud habite un appartement avec vue sur le cimetière qui domine la rue Froidevaux, une de ces rues où « on meurt lentement, à petit feu, à petits pas, de chagrin et d'ennui. » N'ayant réussi à n'être ni fantôme, ni homme invisible, en exil, cet étrange voyageur d'hiver s'est fixé une ligne de conduite : « vivre le moins possible pour souffrir le moins possible. »

C'est sans compter sur Madame C., sa concierge, qui guette amoureusement son passage du haut de ses deux mètres pour le contraindre à des actes que la pudeur réprouve.

Né en 1944 à Libourne où il revint mourir en 1993, Jean-Pierre Martinet a publié peu de livres. D'abord assistant-réalisateur à l'ORTF, il renonce au cinéma. Il se consacre à la critique et c'est sans doute à lui que l'on doit la redécouverte d'Henri Calet. Il est l'auteur de La Somnolence (1975), de Jérôme (1978), son chef-d'oeuvre, « un sommet dans l'épouvante » (A. Eibel), tous deux réédités chez Finitude avec succès, et de L'Ombre des forêts(1987) et de nouvelles publiées en revues.


  • Authors

    Jean-Pierre Martinet

  • Publisher

    L'Arbre vengeur

  • Distributeur

    Harmonia Mundi

  • Publication date

    23/04/2020

  • Collection

    L'ARBRE VENGEUR

  • EAN

    9782379410680

  • Availablity

    Available

  • Nombre de pages

    80 Pages

  • Poids

    911 Ko

  • Diffuseur

    Harmonia Mundi

  • Entrepôt

    Eden Livres

  • Support principal

    ebook (ePub)

  • Version ePub

    3.0

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Jean-Pierre Martinet

  • Naissance : 1-1-1944
  • Décès :1-1-1993 (Mort il y a 31 ans à l'âge de 49 ans)
  • Country : France
  • Language : Francais

Né en 1944 à Libourne où il revint mourir en 1993, Jean-Pierre Martinet a publié peu de livres. D'abord assistant-réalisateur à l'ORTF, il renonce au cinéma. Il se consacre à la critique et c'est sans doute à lui que l'on doit la redécouverte d'Henri Calet. Il est l'auteur de La Somnolence (1975), de Jérôme (1978), son chef-d'œuvre, « un sommet dans l'épouvante » (A. Eibel), tous deux réédités chez Finitude avec succès, et de L'Ombre des
forêts(1987) et de nouvelles publiées en revues.

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